Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.    

Rechute

Les troubles paniques peuvent être un problème clinique chronique avec des périodes de symptomatologie intense et des périodes de rémissions des symptômes. Des études longitudinales sur l'efficacité du traitement suggèrent qu'environ 70% des patients traités pour les troubles paniques réagissent au traitement. Cependant, presque 30% des patients ayant suivi le traitement ne répondent pas aux principales approches thérapeutiques (telles que la thérapie cognitive-comportementale). Près de 30% des patients réagissant au traitement rechutent environ 2 ans après le traitement. De plus, les recherches épidémiologiques suggèrent que, bien que la les symptômes de panique puissent être éliminés par une intervention psychothérapeutique, l'anxiété est un traitement tout au long de la vie pouvant conduire à des rechutes et des changements de traitements.

L'aspect le plus problématique des rechutes est la perte de confiance du patient dans une guérison durable. Plusieurs patients ayant bien réagi au traitement du premier épisode du trouble panique et qui ont rechuté à la fin du traitement, ont commencé une seconde thérapie avec la certitude que les bénéfices de la thérapie ne peuvent pas durer longtemps. Ainsi, même si la seconde intervention thérapeutique a réussi, mais que la suspicion d'une guérison non durable reste dans leur organisme, ils entrent de façon imperceptible dans un après-cycle vicieux facilitant la rechute. Lors d'un trouble panique, l'après-cycle vicieux n'était pas centré sur la façon dont un symptôme mène au suivant. Il était centré sur la conviction solide mais subtile du caractère inévitable de la détérioration progressive, après la fin d'un traitement réussi. Cette conviction, si elle n'est pas traitée ou ne répond pas à la composante de prévention de rechute d'une intervention thérapeutique, peut contaminer la phase de rémission.

Les incidences de rechute peuvent avoir des effets « délétères » sur les schémas cognitifs des patients, particulièrement s'ils sont liés à la comorbidité et à des niveaux d'anxiété générale élevés. Les praticiens doivent connaître les manifestations d'après-cycle vicieux chez les patients en rechute et les protocoles thérapeutiques doivent évaluer attentivement et délivrer des techniques de prévention effective de rechute.

Theme Switcher

 

EB Sticky Cookie Notice

We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies at our Cookies Policy page.